Le coût des études supérieures en France

étudiante suivant un cours à l'université
Etudiante suivant un cours à l'université

Fortement subventionné par l’État, le coût des études en France est modéré pour les étudiants. Dans les établissements d’enseignement supérieur public, les étudiants étrangers (hors Espace Economique Européen) paient des frais d’inscription différenciés. 

Les frais d'inscription dans les établissements publics

Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité et accessibles au plus grand nombre. Les frais d’inscription dans les établissements publics français sont faibles car l’État prend en charge une partie du coût des formations dispensées dans les établissements publics. Le coût réel des études est le même qu’ailleurs, soit environ 10 000€ par an. La différence est qu’en France, l’État en assume une grande part.

Droits d'inscription pour l’année universitaire 2022/2023

Vous êtes un étudiant européen (ressortissant d’un pays de l’Union Européenne, de l’Espace Economique Européen ou de Suisse)

L’Etat français continuera de prendre en charge l’essentiel du coût de votre formation dans un établissement d’enseignement supérieur public. Les frais d'inscription seront similaires à ceux de l'année 2018/19, soit :

  • 170 euros pour une année en cycle de Licence ;
  • 243 euros pour une année en cycle de Master
  • 601 euros pour une année de cursus en formation d'ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur * ;
  • 380 euros pour une année de Doctorat.

* A l'exception des cursus débutés à partir du 1er septembre 2018 dans les Ecoles Centrales de Lille, Lyon, Marseille et Nantes, et à l’Ecole des Mines de Nancy où les droits d’inscription seront de 2 500€.

Bon à savoir 

  • Les écoles d’ingénieurs sous tutelle des ministères en charge de la défense (ENSTA Paris Tech, ISAE, Polytechnique …), de l’économie (Mines Paris Tech, les écoles de l’Institut Mines Telecom …) et de l’agriculture (AgroParisTech, Montpellier Sup Agro …) pratiquent des tarifs différents. Renseignez-vous bien sur le montant des droits d’inscription et des frais de scolarité sur le site de l’école qui vous intéresse.
  • Il existe également des frais de concours pour accéder aux écoles d'ingénieurs.

Vous êtes un étudiant non-européen

Si vous étiez déjà inscrit dans un établissement public en 2018/19 et que vous restez dans le même cycle universitaire, le montant de vos frais d’inscription ne change pas. L’Etat français continue de prendre en charge l’essentiel du coût de votre formation.

Des frais d’inscription différenciés s’appliqueront si vous arrivez en France à la rentrée 2022 avec un visa VLS-TS pour études ou si vous étiez déjà inscrit dans un établissement public en 2018/19 et que vous changez de cycle (en passant de la Licence au Master), l’Etat français prendra en charge les deux tiers du coût de votre formation. Le montant des frais d’inscription que vous aurez à payer sera de :
 

  • 2 770 euros pour une année en cycle de Licence ;
  • 3 770 euros pour une année en cycle Master ;

Les doctorants étrangers extra-communautaires ne sont pas concernés par les droits d’inscription différenciés.

 

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Essayons d'y voir plus clair : êtes-vous concernés ?

Vous êtes concernés par les frais d’inscription différenciés (c’est-à-dire par les nouveaux montants des frais d’inscription) si …

… vous avez la nationalité d’un pays hors de l’Union Européenne, de l’Espace Economique Européen, d’Andorre, de Suisse ou du Canada (résident au Québec uniquement) et que :

  1. Vous arrivez en France à la rentrée universitaire 2022 avec un visa VLS-TS pour études ;
  2. Vous vous inscrivez dans un établissement d’enseignement supérieur public, dépendant du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. C’est le cas de toutes les universités par exemple.
  3. Vous étiez déjà inscrit dans un établissement public en 2018/19 et que vous changez de cycle en passant de la Licence au Master ;

Vous n’êtes pas concernés par les frais d’inscription différenciés (c’est-à-dire par les nouveaux montants des frais d’inscription) si …

  • Vous avez la nationalité d’un pays de l’Union Européenne (UE), de l’Espace Economique Européen (EEE), d’Andorre ou de la Suisse ;
  • Vous avez la nationalité canadienne et êtes domicilié au Québec ;
  • Vous avez la nationalité d’un pays hors UE-EEE-Andorre-Suisse et ...
  1. … si vous étiez déjà inscrits dans un établissement public en 2018/19 et que vous restez dans le même cycle d’études : c’est-à-dire si vous passez en Licence 2 ou Licence 3 ; si vous passez en Master 2.
     
  2. … si vous étiez inscrit en 2018/19 dans une formation préparatoire à l’entrée en Licence, Master  (comme une formation en Français Langue Etrangère -FLE) et que vous commencez votre cycle d’études en 2022/2023. 
     
  3. … vous venez étudier en France dans le cadre d’un partenariat entre universités qui prévoit une exonération des frais d’inscription. C’est le cas des programmes d’échanges Erasmus + notamment.
     
  4. … vous venez étudier en France avec une bourse du gouvernement français (BGF) ou avec une bourse d’exonération attribuée par l’ambassade de France de votre pays d’origine ou du pays où vous résidez.
     
  5. … vous venez étudier en France avec une bourse ou une bourse d’exonération attribuée par l’établissement où vous serez accueilli. 
     
  6. … vous avez le statut de réfugié ou que vous êtes bénéficiaires de la protection subsidiaire.
     
  7. vous avez le statut de résident en France ou vous êtes en possession d’une carte de séjour « vie privée et familiale ».

 

Vous avez encore des interrogations? Consultez la FAQ Choose France.

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Vous avez encore des questions? Consultez la FAQ

Quels sont les établissements publics concernés?

Voici la liste des principaux établissements d’enseignement supérieur publics en France dont une grande partie des frais d'inscription est pris en charge par l’État :

  • l’ensemble des universités françaises ;
  • l'ensemble des communautés d'universités et établissements ;
  • l'Institut National Polytechnique de Toulouse ;
  • les quatre écoles centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes) ;
  • les six instituts nationaux des sciences appliquées ou INSA (Lyon, Rennes, Toulouse, Rouen, Strasbourg et Centre-Val de Loire) ;
  • les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) ;
  • les quatre écoles normales supérieures ou ENS (Paris, Cachan, Lyon, Rennes) ;
  • 9 établissements et écoles d'ingénieurs extérieurs aux universités
  • vingt grands établissements comme le Collège de France, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut national de langues et de civilisations orientales (Inalco) ou encore l’école des hautes études en sciences sociales (Ehess) ;
  • les cinq établissements français à l’étranger : l’école française d'Athènes, l’école française de Rome, l’école française d'Extrême-Orient, l’Institut français d'archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez de Madrid ;
  • les vingt-cinq organismes publics de recherche dont le CNRS, le CNES, le CIRAD, l’INSERM, l’INRA, ou encore l’IFREMER.

N’hésitez pas à consulter la liste ministérielle officielle pour vérifier si votre établissement en fait bien partie.
 

Les frais d'inscription dans les établissements privés français

Les frais d'inscription dans les établissements privés, notamment dans les écoles de commerce, sont sensiblement plus élevés que dans le public. En général, ils atteignent 3 000 à 10 000 euros par an. Renseignez-vous sur le site de chaque établissement pour connaître le montant exact des droits d'inscription de votre formation.

18 % des étudiants en France sont inscrits dans des établissements privés. Le caractère privé d’un établissement signifie qu’il n’a pas été créé par l’État. Le niveau des financements publics y est donc variable. Dans certains cas, l’État peut reconnaître officiellement un établissement et l’autoriser à délivrer les diplômes nationaux. Il dispose alors d’un droit de regard sur les formations qui y sont dispensées, ce qui est une garantie de service et de qualité. Par exemple, les cinq instituts catholiques (Paris, Lille, Angers, Lyon, Toulouse) et certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs sont des établissements privés reconnus par l’État.